Cession d’entreprise à impact : un processus délicat nécessitant une expertise adaptée

Il arrive un moment où tout dirigeant doit céder les titres d’une société à un repreneur d’affaires. De telles décisions ne doivent pas être prises à la légère et doivent être préparées à l’avance. Quelles sont les modalités de cession d’entreprise dans la pratique ?

Une décision réfléchie

La cession d’une entreprise peut être un passage obligé pour saisir une opportunité d’affaires. Cependant, une telle décision doit être mûrement réfléchie, étudiée de longues années et préparée à l’avance. Les motifs peuvent être multiples, car il se peut que les dirigeants veuillent changer d’activité, d’actionnaires, ou bien pour une tout autre raison stratégique. Avant même de céder ses actifs, l’issue de l’avenir de l’entreprise doit être réellement identifiée, vérifiée dans tous les angles et consultée par des experts juridiques. Elle doit aussi tendre vers un projet futur qui peut être bénéfique pour les employés. Avant de lancer la procédure de cession, il faut revoir certains points comme la stratégie fiscale à adopter, la qualité du repreneur, le mode de transmission ou bien s’agit‑il d’une cessation partielle ou totale ?

Fixer une valeur

Quelles que soient les raisons qui ont poussé les dirigeants à le faire, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Il faut tout de même estimer la valeur des actifs. S’il s’agit d’une entreprise familiale qui a existé pendant plusieurs années, il faut aussi revoir l’avenir des employés. Tous ces paramètres doivent prêter une valeur affective de la part de la personne qui a l’intention de vendre la société. Même si vous fixez une valeur monétaire, la meilleure façon de faire est de faire appel à un conseiller juridique expert en cession d’entreprise. Cette personne doit être suffisamment qualifiée pour effectuer la démarche. Elle doit être neutre et doit étudier toutes les options qui existent telles que la valeur du patrimoine, sa place envers la concurrence, sa rentabilité financière, son rendement pour les cinq prochaines années, etc. Parfois, un audit est nécessaire pour valoriser une opération de cession.

Vérifier la qualité du repreneur

Quel que soit le type de repreneur d’affaires intéressé par l’offre. Une étude approfondie doit être faite à l’égard de la personne morale. Il faut donc :

• identifier l’acquéreur idéal qui répond au profil exigé par le dirigeant actuel ;
• vérifier la faisabilité du marché actuel ;
• fournir les informations essentielles (issues de l’audit) sur l’état actuel de l’entreprise ;
• faire une projection future des éventuelles opportunités à venir ;
• faire une revue des offres d’achat préliminaires ;
• entamer une entrevue avec les repreneurs et identifier leurs réelles intentions.

Pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé avec un cabinet spécialisé en cession d’entreprise. Il faut étudier tous les paramètres et maintenir le dialogue avec les représentants des employés. Pour préparer un plan de sortie, il faut s’entendre avec les acteurs majeurs de l’entreprise et ne pas éveiller l’attention du fisc. Pour sécuriser le processus, certaines informations doivent être confidentielles et ne doivent pas être révélées au public. S’il s’agit d’une cession totale, il faut tout de même remercier les employés méritants avant de se lancer. Il faut aussi peser le pour et le contre et garder une image positive sur votre qualité de dirigeant.

La cession d’une entreprise doit être préparée à l’avance et effectuée par un expert juridique pour éviter la sous‑évaluation de vos biens.